L’Argent
Production Black Flag
Co-production La Balsa
Avec : Marie Bos, Nicolas Luçon, Philippe Sangdor, Claude Schmitz, Margareta Andersen (Création lumières) , Cécile Chèvre (Assistante à la mise en scène) , Aymeric De Tapol (Musique live) , Marie Szernovicz (Scénographie, costumes)
écriture et mise en scène Stéphane Arcas
L’argent est une comédie qui se joue de la perception qu’on a du réel. Elle se rit de l’importance démesurée qu’on accorde à notre existence fugace. C’est une vanité.
L’argent est un projet qui parle de la mort. De l’homme qui, sa vie durant, considère son temps comme de l’argent. Il y a, d’un côté, ce qu’il a dépensé et de l’autre, ce qu’il devrait lui rester en tenant compte des imprévus. Sur le même principe, pour estimer la valeur de l’existence terrestre, l’homme se réfère à la Mort. Il s’agit d’un absolu qui va au delà de son état physique. On ne limite pas l’argent au métal comme on ne limite pas la mort aux cadavres. On ne peut alors, que juger de notre existence en fonction de ce que l’on présume de la Mort. Et de la même façon, on ne peut accepter l’idée de notre mortalité qu’en comparaison avec notre vécu.
C’est sur ce tragique dilemme que se bâtit cette comédie.
Et le diable rit avec nous. Il rit parce que c’est une comédie cauchemardesque.
Une fiction comme Faust, Orphée et Dallas où les personnages sont confrontés à la question de la Mort. Mais pour tenter d’y répondre, ils doivent avant tout tenter de définir ce qu’est la Réalité. La narration se construit à travers les méandres émotionnels des personnages qui livrent, tour à tour, leur version de ce qu’est, ou pourrait être, le Réel. C’est une traversée dans un univers de théories mêlant neurochirurgie, métaphysique, peinture classique, séries télé, narcotiques, faits divers etc… Cette construction en alternance de genres procure donc une sensation d’Inquiétante Etrangeté comme si on traversait un rêve à l’intérieur d’un rêve, lui même à l’intérieur d’un rêve, à l’intérieur d’un rêve.
L’argent est un projet qui parle de la mort. De l’homme qui, sa vie durant, considère son temps comme de l’argent. Il y a, d’un côté, ce qu’il a dépensé et de l’autre, ce qu’il devrait lui rester en tenant compte des imprévus. Sur le même principe, pour estimer la valeur de l’existence terrestre, l’homme se réfère à la Mort. Il s’agit d’un absolu qui va au delà de son état physique. On ne limite pas l’argent au métal comme on ne limite pas la mort aux cadavres. On ne peut alors, que juger de notre existence en fonction de ce que l’on présume de la Mort. Et de la même façon, on ne peut accepter l’idée de notre mortalité qu’en comparaison avec notre vécu.
C’est sur ce tragique dilemme que se bâtit cette comédie.
Et le diable rit avec nous. Il rit parce que c’est une comédie cauchemardesque.
Une fiction comme Faust, Orphée et Dallas où les personnages sont confrontés à la question de la Mort. Mais pour tenter d’y répondre, ils doivent avant tout tenter de définir ce qu’est la Réalité. La narration se construit à travers les méandres émotionnels des personnages qui livrent, tour à tour, leur version de ce qu’est, ou pourrait être, le Réel. C’est une traversée dans un univers de théories mêlant neurochirurgie, métaphysique, peinture classique, séries télé, narcotiques, faits divers etc… Cette construction en alternance de genres procure donc une sensation d’Inquiétante Etrangeté comme si on traversait un rêve à l’intérieur d’un rêve, lui même à l’intérieur d’un rêve, à l’intérieur d’un rêve.
CALENDRIER
- Du 08/10 au 13/10/2011 au Théâtre de la Balsamine